HOMMAGE à RAPH

Raphaël Lalevée, 38 ans, militaire originaire de La Petite-Raon, a été emporté hier matin dans une avalanche à Valloire, dans le massif de la Maurienne à l’occasion d’un entraînement. Il est décédé peu après à l’hôpital de Grenoble.

Triste message, hier à midi nous apprenions le décès de Raphael, lors d'un exercice en montagne. Raph était au club depuis prés de 10 ans c'était un tri athlète confirmé et qui avait pris part aux plus grandes courses de l'héxagone  . Discret, souriant ,serviable, "carré" aussi bien physiquement que dans sa préparation.Raphaël Lalevée,  était également Militaire et instructeur montagne à Chambéry. 

C’est la consternation dans la vallée du Rabodeau, à quelques encablures de Saint-Dié. Un enfant du pays a été emporté par une coulée de neige, trahi par cette montagne à laquelle il avait décidé de consacrer sa vie. Raphaël Lalevée, 38 ans, militaire, s’entraînait hier matin en ski de randonnée dans un secteur hors piste lorsqu’une avalanche s’est déclenchée. Il était aux alentours de 10 h 30 dans le secteur du Seuil des Rochillles à Valloire, dans le massif de la Maurienne, Savoie. Enseveli, il a été secouru par les pisteurs de la station et le Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Modane. En arrêt cardio-respiratoire, il a été hospitalisé au CHU de Grenoble où le décès a été constaté en début d’après-midi.

Raphaël Lalevée n’en était pas à sa première sortie en montagne. Loin de là. Le Vosgien, après une scolarité effectuée à La Petite-Raon puis au lycée Baumont de Saint-Dié, s’est engagé dans l’armée en 1996, au sein du 27e Bataillon de Chasseurs alpins. Il y restera plus de dix ans, avant d’intégrer le Centre d’instruction et d’entraînement au combat en montagne (CIECM) de Barcelonnette en qualité d’instructeur montagne. C’est là que l’armée préparait – le centre a été dissous – à des opérations extérieures comme l’Afghanistan, ses militaires peu habitués aux combats en zones montagneuses. Depuis quatre ans, Raphaël Lalevée avait rejoint le bataillon de Chasseurs alpins de Chambéry, toujours en qualité d’instructeur. C’est dire si la poudreuse et les pentes abruptes, il connaissait. La montagne, il s’y sentait bien. « Depuis toujours », précise son papa, qui vit à La Petite-Raon et souligne encore que son fils était un sportif accompli, un triathlète confirmé, aguerri aux conditions extrêmes. Et le papa d’un enfant âgé de quelques mois.( article vosges matin)

Nos pensées vont à sa famille son fils et son épouse .....Adieu champion.