vendredi 1 avril 2011

De Ronde Van Vlaanderen et ses BERGS

 Le Tour des Flandres, ou Ronde Van Vlaanderen,  comme chaque année, se déroule le premier Dimanche d'Avril. c'est le rendez vous de l'année pour tous flahutes passionnés et amoureux de la petite reine. La pression coule à flot aux abords des routes et elle est  plus particulièrement pesante, sur les épaules de tous les participants.


     Depuis sa création, son parcours a souvent été remanié, mais toujours hérissé des BERGS! les monts flandriens  qui s'étendent dans le triangle Kluisbergen - Audenarde - Geraardsbergen (Grammont). Le triangle de la mort....C'est dans cette zone que se trouvent les fameux monts pavés, qui ont écrit  la légende du Ronde, et qui ont fait disparaitre les illusions de plus d'un favoris. Seule la puissance permet aux meilleurs de les passer et de créer une petite différence, souvent décisive, sur des pentes avoisinant les20%. Sur cette course il faut savoir frotter, et être à l'aise sur les pavés et dans le vent....
     Heureusement l'organisateur conscient de la difficulté, fait en sorte que le tracé n'empruntent jamais plus de 20 par édition.... Toutefois au fil des années les monts sont restaurés et des rigoles sont créées pour l'écoulement des eaux. Les coureurs les empruntent donc sans scrupule....
     
les BERGS les plus célébres et leurs caractéristiques:
  • VIEUX KWAREMONT  
Le Oude Kwaremont, est  après le Mur de Grammont l'un des plus réputé. C'est la plus longue côte (2200 m), et elle est pavée sur 1500 m. Le pourcentage est raisonnable (3 à 4 %), sauf au début, juste avant l'entrée dans le village de Kwaremont, où on a du 10% sur une centaine de mètres. Cette difficulté est incontournable dans le Ronde, mais aussi le Het Volk et le Grand Prix de l'E3.
  • LE PATERBERG
c' est l'ascension la plus raide. Très court (350 m), sa pente dépasse les 23% sur le milieu. Ce raidard pavé est encore très difficile, mais voilà, il y quelques années,une rigole a été construite sur le côté et permet de faire l'ascension hors des pavés. Le Paterberg n'est donc plus ce qu'il était .
  •  LE  KOPPENGERG
C'est le mythe dans le Tour des Flandres. C'est incontestablement la montée la plus dure, celle où il est pratiquement impossible de passer par temps de pluie. La bête noire des champions,  cette difficulté  a conduit Hinault a boudé le Ronde.En 88, à part les 10 premiers, tous les coureurs le montaient à pied, ce raidard de 250 mètres, dont la pente tourne entre 20 et 23%, est hyper étroit, et les pavés pourris et très bombés sont parsemés de mousse, ce qui rend l'adhérence quasi-nulle quand le sol est humide.


  • LE MOLENBERG
 Étroit et raide en bas, son pavé est en plus assez mauvais. Dommage pour le spectateur que le Molenberg n'est pas plus long, sinon ce serait une difficulté redoutable. Sa particularité est qu'on l'attaque quasiment à l'arrêt, car il faut tourner à angle droit pour démarrer l'ascension, c'est là qu'il faut savoir frotter pour bien se positionner, Le bas propose une chicane où le pourcentage est le plus raide, et le pavé souvent humide sous les frondaisons. Plus on monte, plus la pente s'adoucit, puis le haut redevient même bitumé. 

  •  Le MUR !!!

le mur avant la bataille



le plus connu des BERGS! sous le nom de mur de GRAMMONT (Geraardsbergen) célèbre difficulté du Ronde, et la plus dure aussi, après le maudit et abandonné Koppenberg. Le Mur est long d'un kilomètre, dont les derniers 400 mètres sont pavés et un pavé piegeux et cynique. La première partie du Mur se grimpe dans une rue bitumée de la ville sur une pente d'environ 12%. A mi-ascension, la pente se radoucit environ 100 mètres, avant d'aller chercher les pavés où l'on atteint les 20% sur une cinquantaine de mètres. Le mur n'est pas la bosse insurmontable mais ce qui le rend difficile c'est qu'il se trouve en fin de parcours.  C'est le point stratégique du RONDE puisqu'il se situe à 20km de l'arrivée. c'est à cet endroit l'an passé que CANCELLARA avait planté BOONEN en lui imposant sa puissance.

sommet du MUR  c'est là que tout bascule et public ne s'y trompe pas....

  • le BOSBERG
  Dans la continuité du Mur, qui est à seulement 5 kilomètres d, le Bosberg est la dernière difficulté du Ronde. Il débute par un faux-plat de 500 mètres à environ 3%,  la pente s'accentue et la route, assez large, devient pavée. Le pourcentage un peu plus loin la pente s'accentue sans toutefois dépasser les 11%. Tout comme le Tenbosse est la côte de prédilection de Musseuw , le Bosberg est celle de Edwig Van Hooydonck, qui y a forgé ses deux victoires en 89 et 91. C'est dans le BOSBERG que se situe la maison de Johan BRUYNEEL, le mentor de D'ARMSTRONG



Voici donc un petit aperçu des difficultés qui attendent les coureurs dimanche, un dimanche pas comme les autres ......

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